Les murmures du passé
Oh comme je t’ai aimé, mon ange chéri
Parfois plus fort que la haine,
Que j’avais pour toi de me trahir.
De savoir tes cheveux pétris
Par d’autres mains que les miennes,
De savoir ton coeur sourd à mes soupirs.
Oh comme je t’ai aimé, mon ange chéri
Plus fort que moi, pour que tu souffres.
Sans partage, je voulais tout de toi.
Même l’impossible, l’enfer et le paradis
Et j’ai tout eu, la soie et le souffre
Le goût amer de la défaite est en moi.
J’ai souffert plus que tu n’as souffert,
Le désir de toi me surprend au hasard
Du temps qui passe et nous éloigne.
Le besoin de toi si fort me désespère
Toi qui m’as oublié sans un regard.
Murmures d’un passé qui jamais ne témoigne.
Alors le vide en moi se remplit
De ce besoin impérieux et pervers
D’entendre ta voix, juste ta voix.
De créer le temps d’un écho dans l’infinie
Ce lien si fort et si éphémère,
L’illusion d’un amour d’autrefois.
RN©2007