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Dr Jekyll ou Mrs Hyde

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11 avril 2007

Les toilettes pour Dames ... 1

Je travaille dans un immeuble qui regroupe tout un lot de sociétés, dont 3 à mon étage.

Nous partageons les toilettes du-dit étage.

Présentation :

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La petite brune, chevelure XXL, brushing-adict,  la petite quarantaine (çad, de loin elle fait moins, mais de près sa peau indique son âge). La ligne galbée et ferme. Toujours en noir...

Elle réussie le tour de force de lâcher quelques secondes son image dans le miroir, pour lancer à la cantonade un vague bonjour de pure forme...

Ses tics :

1) remettre ses mèches au bon endroit (celui qu'elles occupaient juste avant que la miss ne secoue voluptueusement la tête pour s'assurer que sa chevelure le vaut bien),

2) rafraîchir un maquillage hyper frais (rien de plus agaçant que d'avoir l'impression de se retrouver coincer dans la salle de bain d'une nana qui n'est même pas ta soeur !),

3) et que dire de sa façon de s'auto fixer du regard avec une expression d'extase amoureuse qui ressemble comme à deux gouttes d'eau à celle de l'idiote du village... édifiant...

.../... à suivre...

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10 avril 2007

Le cycle d'une vie

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Pomme a dix ans, Pomme attend d'avoir vingt ans...
Haute comme trois pomme, elle attend de devenir grand

Pomme a vingt ans et ne quitte plus son prince charmant
Maintenant elle imagine en souriant,  avoir un enfant

Pomme a trente ans, caresse d'une main la tête de l'amant
Et de l'autre tient celle de l'enfant qui lui ressemble tant

Pomme a quarante ans, des regrets et des tourments
Elle s'interroge sur ce que la vie donne et reprend

Pomme a cinquante ans, la joie d'être grand maman
Elle sourit doucement en pensant à son nouvel amant

Pomme a soixante ans, des projets et de nouveaux serments
Elle n'attend plus rien de la vie, elle prend tout ce qui se prend

Pomme a soixante dix ans,  son miroir maintenant lui ment
Chaque matin est comme le précédent, juste un peu plus lent

Pomme a quatre vingt ans, des photos et des souvenirs d'antan
Chaque nuit est un souffle sur une porte qui se referme doucement

RN©2007

12 mars 2007

T'oublier

T’effacer comme j’efface tes traces dans l’espace

Te gommer, t’étouffer comme la flamme, à se faire mal

Glisser sur le papier ce que tu m’as susurré et tout brûler

Enlever ce que tu as laissé, jusqu’au souvenir fugace

Te rayer de ma carte de vie, immoler l’espoir immoral

Remonter le temps et détourner les yeux avant de t’aimer.

larme

 

RN©2007

12 mars 2007

Quand un instinct en chasse un autre

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Quelqu'un a-t-il eu des nouvelles des petits cochons ?
Maman tigre en a-t-elle fait son 4 heures, finalement ???

J'ai du mal à ne pas faire le rapprochement entre leurs petites couvertures et les couronnes des 7 filles de l'ogre du petit poucet (conte de Charles Perrault)... Les petits cochons ont-ils fait illusion longtemps ?

J'espère que oui !
Ils sont tous trop mignons !

12 mars 2007

I AM A WARRIOR in my head

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J''ai toujours aimé les sports violents ou explosifs. Jusqu'à ce que mes articulations me forcent à la modération, j'aimais le self-defense, le Krav Maga et la boxe française.

Je m'étais donc tournée vers le body-combat, une sorte de cours de fitness ( genre aérobic dynamique ) qui reproduit des mouvements de combat (boxe, coups de pieds etc...).

Quelle n'a été mon désappointement de voir venir au cours des donzelles en justaucorps minimaliste, à la chevelure XXL lissée et lâchée  (j'ai moi-même les cheveux longs et il ne me viendrait pas à l'idée de les laisser libre pour faire du sport !). Mais le pire a été la sensation de perdre mon temps avec un prof plus soucieux de draguer ces pouffiasses que de faire son job !

J'ai également réalisé lors de ces cours que pour la plupart des filles, donner un coup de poing n'est rien de plus qu'un concept ! Je trouve ça totalement dingue !
Cela ne dérangeait absolument pas le prof de les voir allonger mollement leurs bras "coudes au vent"... (une abération).

Ca m'a également saoulée de me faire narguer par le prof à bouclettes parce que je me donnais à fond. Ben oui rien à cirer de transpirer, de devenir toute rouge et d'avoir soit disant le comportement d'un mec !
Propos sexiste, s'il en est !
Pour moi un coup de poing, c'est un coup de poing... Ca doit faire mal !

Alors j'ai remisé mes idéaux et ma frustration au placard et depuis je ne vais plus en salle de sport.

Remarque ça m'évite la consternation de participer aux cours collectifs avec des nanas habillées comme des allumeuses et brushinées comme des poufs, et de subir par inadvertance les attentions louches (qu'elles aient été à mon égard ou non) de certains mecs qui ne font pas dans la subtilité  !

 

Mais bon, je ne lâche pas l'affaire. Pour l'instant je m'entraîne chez moi (j'ai une cassette de body combat), c'est pas le top mais en attendant de trouver mieux....

 

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9 mars 2007

Les hommes

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C'est beau d'être un homme, un peu hirsute (mais lavé !), un peu rugueux aussi (oui à la barbe sexy, non à la barbe dégueu !, faut avoir la gueule de l'emploi...).

Ni trop grand (au dessus du mètre 80, beurk !), ni trop petit (ben oui, c'est ridicule... donc 1M68 mini, suis sympa encore non ?), ni trop musclé (Schwarzy, c'est grotesque !), ni chiffe molle (du muscle, oui, mais utile).


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Avis personnel : quand les asiatiques sont beaux, ils le sont vraiment... très beaux  !

8 mars 2007

Tu verras

Il faudra bien que tu m'aimes, tu verras tu n'auras pas le choix
Je glisserai mes petits doigts tout froid le long de ton dos
Sous tes bras et jusqu'à l'aine, tu n'auras aucun droit
Surtout pas celui de me battre froid, oh non ! Pas cette fois

Depuis que tu m'as montré que le chemin du paradis
Est celui qui mène au plus court de l'amour à la haine,
Je changerai de parcours,  j'éviterai tous les raccourcis
Je te ramènerai par l'enfer et ne t'épargnerai aucune peine

Je me glisserai dans ton ombre et pèserai sur tes pas
Je te retiendrai contre moi, siamoise soudée à ton coeur
Je ronronnerai à tes oreilles et te bercerai jusqu'à l'émoi
J'inverserai la vapeur, ton petit chat deviendra prédateur

Il faudra bien que tu m'aimes, tu verras tu n'auras pas le choix
Je te grignoterai jusqu'à plus faim, j'absorberai jusqu'à tes os
Comme un acide je rongerai ton âme, je deviendrai ta voix
Je te pillerai, je te saccagerai mais tu me reviendras, tu verras...


RN©2007

 
8 mars 2007

Le Serment

Lorsque nous ouvrirons enfin les yeux,

Sur un monde où nous serons tous deux.

Libérés des tourments de nos voeux,

Nous ferons de nos plus tendres aveux,

Un havre de paix et d'amour, un pays merveilleux.

 

De l'autre côté de la réalité,

Nous connaîtrons enfin la saveur éthérée

De nos âmes liées pour l'éternité,

Comme jamais nous n'osions l'espérer,

Derrière le miroir, quand nous étions prisonniers.

 

Seulement toi et moi, le bois et la sève.

Alors pour toujours, nous réaliserons notre rêve,

L'unique songe de toute une vie sans trêve,

Nous donnerons corps à l'impossible,

Et nous nous rejoindrons dans l'invisible.

 

Nous oublierons les blessures et les tourments,

Pour nous baigner à la source des amants.

Lorsque nous renoncerons à la douleur,

Nous unirons à jamais nos deux coeurs,

Comme le sont déjà nos âmes soeurs.

 

RN©2007

8 mars 2007

Le perroquet

Elle a encore oublié de me découvrir !

L’obscurité me plonge inlassablement dans le sommeil. J’aimerais bien observer le jardin… C’est devenu mon passe temps favori. Les arbres, la balançoire, le vent dans les branches me rappelle de vieux et lointains souvenirs. Je crois. Je ne suis plus sûr de rien. Mon monde s’est peut-être toujours limité à ces barreaux blancs.

Le temps n’existe plus. Le temps n’existe pas. Je me repère à la lumière pour baliser cet interminable recommencement.

J’étire mes ailes et me laisse pendre la tête en bas. J’ai si mal. J’ai presque oublié la sensation du vent dans mes ailes.

Je tire la langue et goûte les barreaux de ma prison. Rien à faire. Rien à faire. Rien à faire. Rien à faire…. Rien….

Je tourne en rond et appelle. Seuls les fantômes me répondent. J’ai appris leur langage alors je hurle et klaxonne de concert. Mais rien y fait.

Rien à faire, rien à faire, rien à faire… Rien à faire… Rien à faire… Rien.

RN©2007

8 mars 2007

Mes milles et une nuit

Sébastien est mort un jeudi, nos doigts étroitement liés, comme nos deux cœurs soudés. Mon beau Sébastien. Mort... Détruit, affaibli... résigné.

J’ai gardé son amour au plus profond de mon être. Il m’aide à vivre.

 

Titubant légèrement sur mes jambes trop maigres, je me dirige les yeux encore fermés, bien scellés contre la lumière, vers ma fenêtre. D’un geste ample et maladroit je propulse les volets vers le soleil, et immobile comme un chat me laisse submerger par la chaleur, sans vouloir encore en affronter la luminosité.

Je reste là, sans compter le temps que j’y passe. Parfaitement immobile, j’imagine le paysage que je connais si bien. Je le change, j’y mets de la pluie, du vent, du bruit, de la vie. Puis, impatiente, j’ouvre enfin les yeux pour les refermer aussitôt, incapable d’affronter la douleur que provoque tant de clarté.

 

J’ai vingt-deux ans ou plutôt je les aurai demain. Peut-être...

 

Le vacarme des voitures déchire le silence de mon appartement. Je l’accueille avec reconnaissance, je n’en pouvais plus de n’y percevoir que l’écho de mes larmes. J’aurai bientôt 22 ans et peut-être jamais 23. Cette incertitude me brise et me hante. Je ne pense à rien d’autre. Et puis penser à quoi d’autre ?

Qu’y a-t-il de plus important que la vie et la mort ! Quoi de plus essentiel que ce couple infernal  ! ? Qui demande à naître ? Qui veut mourir ?

 

J’épluche une orange. Sophie doit venir aujourd’hui. C’est presque jour de fête. J’ai une tête épouvantable. Quoi d’étonnant ?

Je ne dors presque plus. Pourtant, pour être tout à fait honnête, je suis jolie. Mon teint est trop pâle, mais il se mari fort bien avec mes cheveux. Mes grands yeux noirs mangent mon visage. Je me trouve follement romantique. La mélancolie me sciée douloureusement bien. Je suis la blanche neige des temps modernes. Y aura-t-il un prince pour me sauver, à la fin de l’histoire ?

 

Merde, j’en ai marre de ces idées noires !

 

J’aimerais tellement me réveiller un matin et avoir pour seule préoccupation la tenue que je vais porter. Ne vivre qu’avec l’ambition d’enquiquiner mes collègues de travail en leur soufflant une promotion bidon. Me prélasser à un bar et affoler toute la gent masculine du coin. Mais à quoi bon ?

 

A quoi bon rêver lorsque chaque jour passé est une victoire, lorsque seules les pages tournées de mon agenda me retiennent à la vie.

Je ne suis abonnée qu’à la désillusion de l’amour. Je suis rayée des listes électorales du bonheur conjugal. L’amour m’a tué, un certain jour de mai, lorsque l’on ma remis entre les mains le prix du sacrifice.

 

Cela fera bientôt quatre ans que la mort me montre du doigt. Je la connais bien, peut-être mieux que moi... à force de la choyer, de l’analyser, de l’expertiser. Elle n’atteint sa vraie dimension que lorsque l’on se sait condamner.

Certes, nous le sommes tous !

Mais la traîtresse ne garde sa mystérieuse attraction que pour celui qui ne la perçoit qu’en tant que concept : quand elle se voile encore du romantisme de l’abstrait.

Elle est alors considérée comme le raisonnablement envisageable, comme le serait l’achat d’une maison ou d’une voiture…

 

Quelques mois...

Quelques mois, quelques années, quelques siècles.

 

Le temps ne signifie plus rien. Il s’égrène inéluctablement, régulier comme les pelures de mon orange sur la nappe, sans raison particulière, sans but précis. Plus rien ne me rattache au cycle de la vie.

 

Pas d’amour, pas d’enfants... Pas d’enfants, pas d’avenir... Pas d’avenir, pas de vie... Pas de vie, pas d’amour. Ce cercle infernal ne me quitte jamais ! J’en suis prisonnière, non parce que je l’ai choisi, on m’y a enfermée tout simplement, tout logiquement pour me soustraire, m’oublier, me dissoudre dans le néant.

Le malheur des autres est moins laid lorsque l’on ne le regarde pas en face. D’un certain point de vue, n’est-il pas divinement pathétique ? !

L’horrible, l’épouvantable, l’intolérable devient alors une figure de style et non plus une douleur de l’être.

 

Comme elle doit être rassurante cette douleur décortiquée sous le feu des médias, comme elle reste lointaine, intouchable. Aussi irréelle qu’au cinéma ! Aseptisée, inodore et incolore.

Qui n’a pas imaginé de s’approprier le rôle du grand chirurgien salvateur, du bel aventurier, de la divine espiègle, de la fatale amoureuse, de l’adorable emmerdeuse ?

Comme il est agréable d’enfiler une peau puis une autre, pour revenir à sa confortable mesure.

Moi, la mienne ne l’est pas ! Ma peau me serre aux entournures, le rêve est pour moi une échappatoire et non plus une agréable gymnastique de l’esprit ! Il m’est nécessaire, vital ! Bien que toujours douloureux.

Comment se résigner à ne vivre que par procuration ! La vie des autres, ceux faisant partie de la norme, m’offrent le plus déchirant des spectacles parce qu’il m’est refusé d’y participer.

 

Je ne suis plus qu’une ombre parmi les ombres. Un souvenir de ce que j’aurais pu être, une image qui s’efface dans le présent. Une déformation de mon passé. Aux yeux des autres je n’existe déjà plus. Je suis un spectre calamiteux.

 

Dieu ! Je suis vivante ! Ouvrez les yeux ! Regardez-moi enfin ! Ne me laissez pas parmi les vivants comme une morte en sursis. Oubliez votre peur ! C’est moi qui vais mourir... 

Un peu plus vite que vous seulement.

Vous ne frôlerez pas la grande faucheuse en me tenant la main ! La vieillesse est-elle plus digne de votre compassion ?

Mais je m’égare, je sais bien que quel que soit le suaire dans lequel on se drape, l’image qu’il renvoi nous glace tous d’effroi... 

A quoi bon s’indigner ! Chacun de nous devra, le moment venu, regarder et épouser cette promise récalcitrante.

Voilà, j’ai effacé mes larmes, lissé mes cheveux. Voilà, je viens, ma douce, mon amie. J’arrive ma chère Sophie.

 

Encore deux heures délectables qui m’ont réconcilié avec le monde. Elle est si douce, ma Sophie. Si mignonne aussi. Oh ce n’est pas une fille comme moi ! La vie la dévore à pleine dent. Derrière ses yeux, il n’y a que tendresse. Chaque minute passée avec elle, est une bénédiction. En ce moment, elle court déjà vers un autre rendez-vous. Vers une autre âme en peine. A sa manière, c’est une sainte. Certainement pas dans le sens ou beaucoup pourrait le comprendre. Elle ne s’emmure pas dans des carcans de préjugés et de bonne éducation.

Elle est généreuse. Généreuse envers la vie dans laquelle elle se glisse avec volupté. Généreuse envers nous autres, les laissés pour comptes. Honnête aussi ! Ne peut-on qualifier ainsi le courage de celui qui ne détourne pas le regard face à la plus primitive des frayeurs.

 

Ma mère m’a appelée ce soir. Je ne m’y attendais pas vraiment. Cela fait si longtemps que je refuse de les voir. Par rage et rébellion, autrefois. Maintenant c’est une habitude bien confortable. Je ne les oblige plus à m’accepter telle que je suis. L’image qu’ils ont de moi ne m’est plus intolérable. Ils ont gagné le droit de s’inventer une fille sur mesure.

Moi, j’y ai trouvé la paix.

 

Si cela a été dur pour eux, ça l’est un peu plus pour moi. Papa me manque un peu. Pour être honnête, il me manque énormément. Mon fidèle chevalier servant ne l’est plus, depuis qu’il a apprit le déshonneur de sa fille... Qu’y a-t-il de déshonorant dans l’acte d’amour. Ne l’ont-ils pas pratiqué pour fabriquer leur petite fille ex-chérie ?

 

Est-ce seulement honorable dans le mariage ? Et pourquoi ?

N’est-ce pas alors un alibi. Pour camoufler le plaisir dans le devoir ? Qu’y a-t-il de si coupable dans la jouissance ? Serait-ce pour eux l’inavouable impudeur de l’âme exposée. Car dans le plaisir, nous nous dévoilons à l’autre. Sans dissimulation et donc sans peur. Pourquoi faut-il avoir peur de se dévoiler aux autres ? Peut-être est-il plus simple d’accuser de peur d’être jugé... ?

Quelle liberté que de se sentir libérée de ces absurdités...

 
Sébastien est mort un jeudi, nos doigts mêlés, comme nos deux cœurs soudés. Mon beau Sébastien. Mort... Détruit, affaibli... résigné. J’ai gardé son amour au plus profond de mon être. Il m’aide à vivre.

 

RN©2007

 

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Dr Jekyll ou Mrs Hyde
  • Nous vivons dans un monde de violence. Mais la violence est d'abord en chacun de nous. C'est l'aspect obscur de la nature humaine : l'agressivité, la destructivité, la cruauté. Comme le bon Dr Jekyll, chacun de nous porte en lui un ténébreux Mr Hyde.
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